Cécile Philippe (Institut Economique Molinari) rappelle qu'il n'existe aucun consensus scientifique sur les causes et les effets du réchauffement climatique:
(...) de nombreux spécialistes affirment que le rôle de l'homme ne peut être que mineur dans ce changement, qu'il existe d'autres causes plus plausibles et que les modèles sont loin d'être fiables.
En effet, selon un certain nombre de scientifiques dont le Canadien Ian Clark, les Danois Eigil Friis-Christensen et Henrik Svensmark, c'est avant tout le soleil qui jouerait un rôle prédominant dans les évolutions climatiques du fait de sa plus ou moins forte activité et du rôle des rayons cosmiques.
Le consensus n'existe pas non plus sur les conséquences et sur l'ampleur du changement. En effet, Richard Lindzen professeur de science atmosphérique au Massachusetts Institute of Technology (MIT) n'a de cesse de rappeler que les modèles amplifient sans justification l'effet des émissions de CO2.
Pour le scientifique, le CO2 est un gaz à effet de serre peu important par rapport aux nuages et à la vapeur d'eau que les modèles ne savent pas modéliser correctement. Selon lui, aucune catastrophe ne se profile à l'horizon. Paul Reiter de l'Institut Pasteur affirme de son côté qu'il n'y a pas à craindre d'être envahi par les maladies tropicales du fait du réchauffement.
A propos de la montée du niveau de la mer, l'expert en climatologie Patrick Michaels rappelle que la fonte des glaces ne s'accompagne pas automatiquement par une fonte alarmante des glaces. En effet, il précise que si les températures actuelles étaient capables de réduire la taille des glaciers à une vitesse alarmante, alors les températures d'il y a 8000 ans auraient dû suffire à réduire de moitié la couverture de glace. Or aucune étude sur les niveaux de mer préhistoriques ne permet de croire que ce phénomène se soit produit. En ce qui concerne la disparition des ours polaires, Dr. Mitchell Taylor, biologiste spécialisé dans les ours polaires, rappelle que sur les 13 populations d'ours qui peuplent le Canada, 11 sont stables ou augmentent en nombre.
Ainsi, la science du climat est loin d'être scellée. Les choses ne sont jamais aussi simples et évidentes que veulent nous le faire croire Al Gore ou sir Nicholas Stern et lutter contre les émissions de CO2 pourrait n'être qu'un coup d'épée dans l'eau si elles ne sont pas la cause majeure du changement climatique.