Ancien administrateur du GATT, Alan Oxley critique les barrières commerciales érigées par les pays en voie de développement:
Alan Oxley, a former chairman of the WTO's predecessor, GATT, said in a paper released on Wednesday that the biggest problem was high trade tariffs in developing nations.Fort bien, mais c'est oublier que, comme le rappellait Frédéric Bastiat au XIX° siècle, les pays qui prennent l'initiative d'ouvrir leurs frontières aux produits de leurs voisins sans exiger de ces derniers aucune mesure de réciprocité en retirent toujours un avantage:
"Everyone talks about farm subsidies in the European Union and the United States, but the fact is that trade barriers are much higher in the developing world than in the rich countries," he said.
"The WTO talks ought to focus on the biggest problem first, namely the high tariffs in Africa, Brazil, China and India."
Mais, disent-ils, il faut que cette liberté soit réciproque. Si nous abaissions nos barrières devant l'Espagne, sans que l'Espagne les abaissât devant nous, évidemment, nous serions dupes. Faisons donc des traités de commerce sur la base d'une juste réciprocité, concédons pour qu'on nous concède, faisons le sacrifice d'acheter pour obtenir l'avantage de vendre.
Les personnes qui raisonnent ainsi, je suis fâché de le leur dire, sont, qu'elles le sachent ou non, dans le principe de la protection; seulement elles sont un peu plus inconséquentes que les prohibitionistes absolus.
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