L'affaire est partie d'un scoop révélé par le New York Times: au nom de la lutte contre le terrorisme, la CIA a contraint la société de transferts internationaux SWIFT à lui fournir des renseignements sur les comptes bancaires et les transactions de ses clients:
Depuis le 11 septembre 2001, la CIA traque ainsi les transferts d'argent internationaux. Ni les banques, ni les clients n'ont jamais été au courant. Les agents de la CIA ont en effet accédé aux données qui les intéressaient à travers le réseau interbancaire SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication), une société coopérative basée en Belgique, qui s'occupe de faciliter les échanges entre 7 800 institutions financières dans près de 200 pays. Les pouvoirs ont ainsi espionné des milliers de transactions sans que jamais aucun mandat de perquisition individuel n'ait été délivré.Malgré l'importance de ces révélations, tout le monde ne semble pas secoué de la même façon:
Thanks to the Times for helping with that.
What's interesting to me is that when you talk about military force, we're supposed to use law-enforcement and intelligence methods instead. But if you use law-enforcement and intelligence methods, people shout "Big Brother" and the Times runs stories exposing them.
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