Deux articles publiés sur le site international du "Spiegel" analysent la paranoïa climatique.
- "We are Children of the Tropiques" (interview du biologiste Josef Reichholf):
The vast majority of people today already live under warmer and, in many cases, far more extreme conditions than we pampered Central Europeans. Homo sapiens is the only biological species that can handle practically any type of climate on earth -- from the deserts to the polar regions, from the constantly humid tropics to the high altitudes of the Andes. (...)
Many species are certainly threatened, but not by climate change. The true danger comes from the destruction of habitats, such as the rampant deforestation of species-rich tropical forests. Particularly as a conservationist, I believe that focusing on the greenhouse effect is very dangerous. The climate is increasingly being turned into a scapegoat, to deflect attention from other environmental crimes. A typical example is the misleading debate over catastrophic flooding, which is in fact caused by too much development along rivers and not by more extreme weather events, which we can't change anyway. (...)
- "Global Warming: not the End of the World as We Know It":
Pendant la période dite Optimum Médiéval entre 900 et 1300 AD par exemple, les Vikings élevaient du bétail au Groenland et naviguaient jusqu'en Amérique du Nord. De nouvelles villes étaient bâties à travers l'Europe et la population du continent augmentait de 30 millions à 80 millions. Les conséquences de températures plus froides qui plongèrent la civilisation dans la période dite du Petit Age Glaciaire pendant plusieurs siècle après 1300 ont été dévastatrices. Les étés étaient pluvieux, les hivers froids et en de nombreux endroits, les températures étaient trop froides pour que les récoltes parviennent à maturité. Les famines et les épidémies faisaient des ravages et l'espérance de vie moyenne chutait de 10 ans. (...)
A l'âge du changement climatique, c'est devenu un passe-temps social populaire que d'accuser le climat de tous les maux. Il n'a fait jamais aussi chaud en avril que cette année ? Ce déficit de pluie est-il normal ? Est-ce que cela est le signe que la fin est proche ? De nos jours, peu osent questionner l'hystérie croissante sur le climat et de plus en plus de gens préfèrent des accusations péremptoires. Le Secrétaire Général de l'ONU, Ban Ki-Moon par exemple, a déclaré récemment que le changement climatique est un danger pour le monde, au moins aussi grand que la guerre. (...)
|